Rendez-vous avec Salieri

Rosenberg avait eu ordre de se rendre au plus vite au palais de Viennes car Salieri l'attendait de pieds fermes.

Mais qu'est ce qu'il me veut encore celui là... Roseberg par-ci, Rosenberg par là ! Mais il peut pas se trouver un autre toutou l'Antonio Banderas de ces dames ?

*frappe à la porte*

Mais pourquoi je frappe moi, c'est un palais, personne ne m'entendra tellement c'est gigantesque ici...

*tend la main mais l'immense cloche qui leur sert de sonnette quand tout à coup...*

La porte s'ouvre, derrière se trouve un domestique de l'empereur.

Oh, je l'avais oublié celui la, l'homme qui est payé à ouvrir la porte...

- Bonjour cher monsieur, je suis l'intendant Rosen... oui oui vous savez qui je suis... bref, j'ai rendez vous avec monsieur Salieri.

Le domestique laisse entrer l'intendant et le prie de patienter dans le petit Salon.

J' avais fait prévenir Rosenberg que je souhaitais l'entretenir. Depuis le début de cette journée je m'évertuais à trouver une nouvelle symphonie pour satisfaire ou du moins tenter de satisfaire l'empereur qui n'avait que d'yeux pour la musique de Mozart. Soudain un domestique ouvra la porte de la pièce ou je me trouvais, et en gardant un ton solennel, ne relevant pas mon nez de la partition noircie d'encre je lui répondit :

- Je vous ai déjà dis maintes et maintes fois de frapper !

-J'en suis désolé, Le comte Rosenberg vous attend dans le petit salon...

Je me leva sans demander plus amples informations, prenant entre mes mains les partition que je venais de laisser tomber et les froissa rageusement. Je me rendit dans le petit salon, et le domestique repris son poste. Je m'avançais d'un pas franc et sec vers Rosenberg sans plus de courtoisie qu'a mon habitude. J 'inclina simplement la tête respectueusement.

- Rosenberg ... Vous êtes arriver à bonne destination sans vous perdre mon cher... Lui dis-je en lui désignant un fauteuil.

Le comte prenait de temps à autre la mauvaise manie d'arriver en retard lorsque je le faisais quérir, et je ne manquais pas de lui faire remarquer. Celui-ci ne tarderais certainement pas à répliquer, je m'en doutais grandement.

Salieri entra dans la pièce. Comme a son habitude, de son regard froid et son air supérieur, il me lanca une remarque sur mon retard... Je cherchai alors quelque chose à lui répliquer, quelque chose qui me donnerait le dernier mot, encore une fois.

-Mon cher Salieri... Si vous ne preniez pas la peine, chaque jour, de faire déplacer votre palais, je me perdrais alors moins souvent...

Ohlala, mais c'est quoi encore cette réplique à 3 francs 6 sous... je pouvais pas trouver mieux ?

Je m'assis alors dans le fauteuil qu'il me désignait, me demandant alors pourquoi m'avait-il fait venir si vite.

Est ce à cause de ce fameux piano de Mademoiselle Nannerl Mozart que j'ai fait confisquer ? Ohlala, si c'est ça, je vais me faire remonter les bretelles... il a l'air fâché ! enfin, plus que d'habitude, disons. Non, il a des partitions en mains, avec un peu de chance, c'est à cause de celles-ci qu'il m'a fait venir...

Je pris également place dans un fauteuil. Je ne jugea pas préférable de répliquer à nouveau contre ce cher Monsieur Comte Rosenberg, son air festif m'agaçais déjà assez en temps habituelle sans que j'en rajoute à sa joie.Un long silence s'installe, je m' empressa de le rompre.

- Vous connaissez certainement la raison qui vous amène chez moi, je me trompe ?

Je m'étais accoudé contre l'accoudoir du fauteuil, ma main sous mon menton, je regardais Rosenberg avec son air de faux innocent. Je pris un verre de vin que me présentait un domestique et en proposa un du regard à Rosenberg qui cherchait que répondre.

Lorsque je pris le verre de vin sur le plateau que le domestique me tendait, Salieri me demanda si je savais pourquoi il m'avait fait venir. Sa question me fit peur et j'eux un sursaut qui me fit renverser malencontreusement mon verre de vin sur le tapis du salon. Je me mis alors à bafouiller.

-euh, je...je...je m'excuse.

Tout en regardant le domestique éponger la tâche, j'évitais de croiser le regard de monsieur Salieri et je cherchai alors à me dépatouiller de cette mauvaise situation dans laquelle je m'étais fourré...

-je...je suppose que ce n'est pas pour que nous papotions autour d'un verre de vin. Oui, je dis bien un car le second, je l'ai renversé parterre...

Salieri ne releva pas... il fallait vite que j'enchaine. C'est alors que le domestique me tendit un autre verre de vin, que je pris soin à ne pas renverser cette fois ci.

-Monsieur Salieri...si c'est à cause du piano de Mademoiselle Mozart, laissez moi vous expliquer ! Si ce n'est pas pour cela, je tiens à vous dire que je ne suis pas du tout au courant de cette histoire de piano. D'ailleurs, de quel piano parlez vous ?

Je ne pense pas avoir été crédible sur ce coup la... mais avec un peu de chance, désespéré de ma stupidité, il passera l'éponge sur cette histoire...

Je regarda mon invité prendre le verre de vin que le domestique lui servait sur une plateau et ensuite le voir se renverser sur le tapis. Je soupira de lassitude et regarda faussement désespérément Rosenberg.

- Quel calamité... Murmurais-je pour moi-même.

je regardais le domestique que tentais d'éponger la tâche. Je bus une gorgée de vin et reposa mon regard sur Rosenberg.Je ne relava son ton d'ironie et faisait voyager ailleurs mon regard.

J'écoutais attentivement les explications qu'il me servait, cernées de mensonges, ce qui avait le don de me déplaire. Je pris un air doublement sérieux, tentant de dissimuler le courroux.

- Et Partons du point de vu que vous ne soyez pas pour innocent dans cette affaire...

Je me leva avant de poursuivre, déposant au passage mon verre de vin dans le plateau du domestique. Je m'avança vers le comte.

- N'es ce pas Monsieur Rosenberg? ! Dis-je en m'incluant au dessus de son fauteuil avant je partir me poster près de la fenêtre, serrant le dans ma main les partitions froissées.

Il était au courant de tout. Je ne pouvais plus nier les faits. Il fallait me faire une raison, et trouver une excuse, vite !

- en effet, j'avoue, je ne suis pas innocent dans cette affaire. Mais c'est l'empereur qui m'a ordonné d'aller confisquer tout ce qui pourrait servir d'instrument à ce cher Wolfgang Mozart. Je ne pouvais donc pas laisser ce piano sous prétexte que c'est celui de sa soeur ! Un jour peut-être, la nouvelle technologie fera que les touches seront dotée de reconnaissance tactile et que nul autre que le détenteur pourrait jouer dessus. Hélas, je crois que ce n'est pas encore pour tout de suite, Monsieur Salieri...

Je le voyais, l'air pensif à la fenêtre, serrant ses partitions comme si quelqu'un allait les lui dérober. J'essayais de comprendre pourquoi il m'en voulait, la famille Mozart n'était elle pas son ennemi ?

-Monsieur. Pourquoi cela vous chiffone tant que ca ? Nannerl Mozart n'est autre que la soeur de votre ennemi. Elle est par conséquent votre ennemie aussi. Alors pourquoi pestez-vous de rage ?

Je l'écoutais toujours, bien que je soit pencher à la fenêtre. Je me retourna et le regarda, Il n'avais pas tord, Wolfgang était mon ennemis mais sa jeune sœur n'avais rien fait pour être elle aussi mon ennemis.

-La jeune Nannerl à beau être la sœur de se Prodige né, dis-je avec amertume, Elle n'en a pas a subir les conséquence. Vous savez très bien comme moi que ce qui m'importe c'est Mozart et non sa sœur!

Je retourna m'assoir dans le fauteuil que j'avais laisser et me ré-accouda sur celui-ci reposant une fois de plus mon menton sur le revers de ma main.

- Vous n'en verrez donc aucune exclusion à ce que je partage mon piano et La prenne sous mon aile ?

Ce qu'il me dit me scotcha sur place.

-Qu'entends-je ? vous voulez prendre la soeur de votre ennemi juré sous votre aile ? la faire venir ici pour partager votre piano avec elle ?

Je ne croyais pas mes oreilles...

-2 choses, monsieur Salieri. Premièrement, je doute que la faire venir ici soit une bonne idée, car elle pourrait apprendre des choses malgré nous sur ce que nous réservons comme ca à ce pauvre Mozart. Deuxièmement, vous, gentil ? vous êtes malade mon cher ?

Je quitta le regard de ce cher comte Rosenberg pour poser ma main sur l'accoudoir du fauteuil et reprendre mon verre de vin dans un soupire.

- Mon ami ... Comprenez que je ferais preuve de grande méfiance à son égard, elle pourrait révéler bien des choses à son frère... Mais voyez en le bon côté également... Nannerl Mozart, soeur du prodige Wolfgang Amadeus Mozart sous la protection de Salierie...

Je reposa mon regard rusé sur mon interlocuteur attendant sa réponse et son jugement.

A ce moment, je compris que les intentions de Salieri n'étaient pas forcément bonnes. Cela me rassura, c'était bien le Salieri que je connaissais.

- Je vois que vous ne perdez pas le nord mon cher.

Je lui lancai alors un regard amusé. Il allait jouer avec cette pauvre fille pour arriver à ses fins.

- Je vous fais confiance.

Je le regardais avec certes beaucoup de sérieux et un ton d'ironie.

- L'inconvénient est que cette jeune demoiselle est très secrète voyez, et je n'arriverais certainement ps rapidement à mes fins... voilà pourquoi je sollicite votre aide également

Il a raison... Elle n'a pas confiance en lui...

- Vous vous arrangerez pour gagner sa confiance, je suis sur qu'il y en à encore un moyen... Je vous ferais parvenir des partitions de piano que j'aurais tout bonnement écrit pour elle. Si elle est le seul moyen de faire reconnaître ma musique, sachez que je n'y manquerais pas...

- Monsieur Salieri, sachez que vous êtes un génie. Un cruel génie !

Il fallait alors que je trouve un moyen de regagner sa confiance. Il fallait pour commencer que je me fasse pardonner la confiscation de son piano.

- Je m'en vais de ce pas tenter de gagner sa confiance. Au plaisir !

J'aquiessais d'un simple signe de tête froid et sec, Rosenberg avait certainement raison...

- Egalement Monsieur. Courez y de se pas...

De mon côté, je me levais et retournais dans la pièce où se trouvait un très cher piano ami de toujours pour toujours. Le domestique se chargait de racompagner mon invité jusqu'a la porte...